La volière (2)

 
Si ce grillage empêche le passage des Rats, encore faut-il qu'ils ne puissent le contourner ou passer dessous. Les Rats, et notamment les Surmulots Rattus norvegicus, creusent des galeries en longeant les murs, les fondations, les grillages, et en se servant également des galeries de Taupe. J'ai donc suivi les conseils d'un ami dératiseur : une tranchée de 30 cm de large et de 50 cm de profondeur, une couche bien damée de gros graviers (20-40) au fond, d'une dizaine de centimètres d'épaisseur, sur toute la largeur de la tranchée, puis un muret de parpaings sur semelle de béton. Ce muret ne soutient rien du tout, et la semelle de béton est à peine plus large que les parpaings. Le muret est contre le bord de la tranchée côté volière, le but étant qu'un Rat qui longe le grillage en creusant trouve un mur, puis butte sur un lit de graviers trop gros, trop tassés, pour être déplacés et contournés... Mon grillage est cimenté au muret.
Attention au ciment périmé (c'est fréquent) ou trop maigre, les Rats finissent par le percer.
L'absence de grillage au sol me permet de végétaliser à ma guise. Très appréciable.
 
24-01 : le muret, côté volière, et la tranchée (partiellement rebouchée) côté extérieur. 

Après plusieurs volières avec poteaux de bois, qu'il faut haubaner et traiter, j'ai opté pour une structure métallique, en tubes galvanisés de 22 mm de diamètre (vendus au poids chez le ferrailleur). Fixés dans le muret et soudés entre eux, ils n'ont pas besoin de jambes de force. Les câbles (j'ai profité d'une promo sur un rouleau de 3,8 mm. Amplement suffisant) qui soutiennent le grillage du dessus donnent une vraie rigidité à l'ensemble.
 
24-02 : des tubes fixés au muret. Les câbles ne sont pas encore en place.
 
La plupart des poteaux de soutien dans la volière sont des branches posées sur une pierre plate, ce qui me convient mieux esthétiquement.

24-03 : poteau de soutien avec un U fait maison.

24-04 : toutes les surfaces en bois sont doublées d'un grillage 13 x13 mm parce que les Perruches détruisent beaucoup, et les Rongeurs aussi.
 
Parce qu'il y fait plus sombre qu'à l'extérieur, l'auvent de mon abri inquiète parfois les jeunes ou les nouveaux qui hésitent à y entrer. Pour leur éviter des nuits sous la pluie, j'ai disposé une bâche brise-vue au bout de la volière. Les Oiseaux l'adoptent rapidement. Ils y trouvent aussi de l'ombre et des perchoirs qui les mettent hors de vue des Éperviers. 
  
24-05 : le filet brise-vue, maintenu en place par un grillage à grosses mailles. Ombre et tranquillité.
 
24-06 : le grillage empêche la bâche de battre au vent.
 
J'ai eu quelques déboires par temps froid car neige et verglas sont redoutables pour les grillages (ça vaut aussi pour les filets). Chaque centimètre de neige pèse environ 1kg/m². Si votre structure n'est pas correctement réalisée (poteaux et câbles assez nombreux et solides), la volière peut s'éventrer.
Nettoyage au balai (par le dessous, ciré obligatoire !) pour la neige, renforts provisoires indispensables en cas de verglas important puisqu'on ne peut raisonnablement pas le faire fondre.
 
24-07 : 1 kg/cm au m². Les tubes sont à la fois très solides et assez souples.

24-08 : la neige colle et le froid la rend très compacte. Grillage à mailles hexagonales de 50 mm.

24-09 : les poteaux de soutien ne tiennent jamais le grillage, qui se déchire trop facilement, mais un tube ou un câble. Au fond, la bâche brise-vue.

24-10

 

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