Les couleurs : 1) le vert



Les perruches ondulées sauvages sont toutes vertes à tête jaune et queue bleue. En captivité, il est souvent difficile de savoir de quelles mutations est porteur un oiseau tant les possibilités sont nombreuses. Il est pourtant utile de le savoir, ne serait-ce que pour choisir un oiseau qui n'a pas encore acquis son plumage d'adulte ou pour se faire une idée de la couleur probable de ses descendants.

20-01 : un mâle vert. Cette couleur, seule existante au départ, est souvent difficile à obtenir, et même à reconnaître, aujourd'hui tant les mélanges de mutations sont complexes.

20-02 : un "vert normal", appelé aussi "type sauvage" ou "vert clair" est ainsi constitué : des ondulations noires et jaunes sur les parties supérieures, une face jaune avec 6 spots ronds et noirs (le plus haut est partiellement caché dans la moustache), une moustache bleu-violet... et un dessous vert clair, aussi uni que possible (ce qui n'est pas vraiment le cas chez cet oiseau).
Le standard de la perruche ondulée ne parle pas de "moustache" mais de "tache auriculaire". L'oreille n'étant vraiment pas là, je préfère dire moustache !

20-03 : toujours chez le "type sauvage", la queue est bleu foncé, mais les plumes du corps qui en cachent la base sont vertes (un peu bleutées ici).

20-04 : les dessins jaunes qui marquent les ailes et la queue sont ceux des oiseaux sauvages.

20-05 : cet oiseau est ce que j'appelle un "faux vert", la couleur bleue étant visible non seulement sur les grandes plumes de la queue (les rectrices) mais aussi sur le bas du dos.

20-06 : chez cet oiseau (et chez celui dont on ne voit que la queue), le vert est franc, pratiquement sans nuances de bleu, jusqu'à la queue. Un "vrai vert".

20-07 : un "faux vert". Celui-ci nous montre bien la différence entre le vert de sa poitrine (vert jaune) et celui de son ventre (vert bleuté). Certains individus sont très marqués de bleu, d'autres sont indiscernables d'un "vrai vert".

20-08 : la couleur définitive est parfois difficile à deviner chez les jeunes (à gauche, reconnaissable à son front rayé, ses spots en croissants et son iris sombre) car certaines mutations n'apparaissent vraiment qu'après la première mue. À droite il s'agit d'un vert olive, mutation foncée du type sauvage.

20-09 : un "faux vert" reconnaissable aux plumes bleu-vert qui recouvrent la base de la queue (les sus-caudales).

20-10 : l'expression "série verte" est souvent employée par les éleveurs et recouvre toutes les mutations vertes ou jaunes, quels que soient les nuances et les dessins. Les perruches bleues ou blanches font partie de la "série bleue".

20-11 : je vous parlerai plus tard des "masques jaunes", oiseaux aux coloris originaux (les deux du milieu) qui compliquent sérieusement la distinction entre vertes et bleues.


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